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Les paysages landais de Charlie Tastet

Un peintre de la couleur



Né à Bayonne en 1983, Charlie Tastet vit aujourd’hui à Saint-Sever. Passionné de calligraphie, il débute la peinture âgé d’environ 20 ans. Autodidacte, il évolue néanmoins entouré de « maîtres », comme il aime à les appeler : Jeannette Leroy, qui lui enseigne la légèreté et la liberté, Gérard Fromanger, qui lui inculque la rigueur, et Jean-Paul Chambas, à la fougue communicative. Immédiatement, il se consacre aux formats extrêmes, monumentaux ou de très petite taille – les uns sollicitant tout le corps, les seconds exigeant une précision extrême de la main.



Depuis une dizaine d’années, il s’intéresse tout particulièrement aux paysages. Ces derniers éclipsent peu à peu l’humain de son travail et permettent à Charlie, très sensible aux œuvres et à la personnalité du symboliste Odilon Redon, d’exploiter ses propres talents de coloriste.



Une expression sincère

L’exposition du Sporting-Casino est pour l’artiste « un retour au pays de l’enfance » empreint de maturité : en effet, Charlie y avait déjà exposé en 2009. L’objectif de cette édition : transcender la beauté des paysages landais à travers les filtres de l’intime.



Au-delà d’œuvres d’art, les tableaux de Charlie sont ainsi de véritables instantanés de notre région, particulièrement évocateurs et qui résonneront différemment chez chacun d’entre nous, au gré de nos souvenirs. D’autant plus que les œuvres ont été conçues pour s’adapter au mieux aux murs et panneaux du site, et s’y expriment pleinement. Ciel de Landes notamment, inspiré d’une éclaircie entre deux orages sur une route landaise, nous immerge totalement dans son paysage par ses dimensions gigantesques.



Des collaborations essentielles

Initialement prévue du 18 décembre au 10 janvier derniers, l’exposition Charlie Tastet aurait pu être victime de la crise sanitaire actuelle. C’était sans compter sur la détermination de l’artiste et de la municipalité de Soorts-Hossegor, qui ont tout mis en œuvre préserver l’accès à la culture et les liens entre Charlie et son public. Une visite virtuelle, accompagnée d’une interview du peintre, a donc été élaborée et proposée en ligne. Des rencontres, devant les tableaux puis en classe, ont également été organisées dans les groupes scolaires de Soorts – où l’artiste, très demandeur de ces échanges, a d’ailleurs lui-même été élève –, d’Hossegor et de Capbreton.


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