top of page

LA TOURBIÈRE : immersion entre barthes, forêt et mémoire du sol

Ces circuits offrent de belles boucle sde randonnée, entre l’humidité des barthes et l’ombre de la forêt landaise. Derrière ce décor se cache une histoire méconnue, gravée dans les sols tourbeux et les traces d’un ancien port oublié.




ITINÉRAIRE 1 – Circuit de la Tourbière à Angoumé


LES BARTHES, TERRE NOURRICIÈRE.

En partant des barthes de Mées, le randonneur entre dans un monde de prairies inondables façonnées par l’Adour. Ces terres basses, gorgées d’eau en hiver et couvertes d’herbe grasse en été, ont de tout temps servi de pâturage naturel. Ce sont les premières à verdir dès le printemps, et les dernières à brunir à l’automne. Véritable réservoir de biodiversité, les barthes accueillent une faune discrète, notamment des hérons, des cigognes noires, ou encore des loutres pour les plus chanceux.



Infos pratiques

  • Distance : 9,7 km

  • Durée (moyenne) à pied : 3h

  • Niveau : Facile

  • Départ : ANGOUMÉ



Mais qu’est-ce qu’une tourbière, et pourquoi est-ce si précieux ?


LE SECRET ENFOUI DE LA TOURBIÈRE

La tourbe est une matière organique formée par l’accumulation lente de végétaux dans un milieu saturé en eau, sans oxygène. Pendant longtemps, on a exploité la tourbe comme combustible, notamment dans les zones rurales pauvres en bois. En France, son usage a reculé, mais les traces d’extraction restent visibles sous forme de creux humides ou de végétation particulière. La tourbière d’Angoumé, comme d’autres dans les Landes, joue un rôle écologique crucial : elle stocke le carbone, régule l’eau, et abrite une flore rare.





  ITINÉRAIRE 2 – Circuit de la Tourbière et de Port Carrère, à Orist


LE PORT DE CARRÈRE : UN VESTIGE INATTENDU

Le point d’intérêt majeur du circuit est le Port de Carrère, vestige d’un temps où les voies d’eau étaient les principales artères du commerce local. Ce petit port permettait autrefois d’acheminer des marchandises — notamment du bois, du vin, ou des produits agricoles — jusqu’à Bayonne. On peine à imaginer aujourd’hui, dans ce recoin tranquille, l’activité intense qui régnait sur ces berges. Mais quelques traces demeurent : une cale, un chemin d’accès en pente douce, pour rappeler l’époque où les gabares passaient encore.



  Infos pratiques

  •  Distance : 9,3 km

  • Durée (moyenne) à pied : 2h30

  • Niveau : Facile

  • Départ : ORIST




 
 
 

Commentaires


bottom of page